Et la terre créa le bricoleur
Les liquidateurs de Tchernobyl ont sauvé les populations d’Europe, et au-delà, des conséquences d’une aggravation de la situation de l’autre réacteur sur le point d’exploser, vers l’an 1986. C’est bien le temps, ça donne un bon alibi tous les dix ans, un alibi par omission. Aujourd’hui, les liquidateurs de Fukushima sont en train de protéger les habitants du Japon. L’énergie nucléaire n’est pas compatible avec le développement de la vie, l’extension des sociétés de l’humanité, le réchauffement climatique ultra rapide global qui amplifie son extrême dangerosité en une cadence ininterrompue et défait l’horloge remarquable et minutieuse qui cracha autrefois la vie de ses entrailles. Nous savons que l’argent est criminel pour la nature que nous lui avons donnée, que des entreprises aux deux visages alimentent la masse aveugle de cet argent, s’en nourrissent et renforcent puissamment leurs réseaux avec la loi à leur côté. La loi qui absorbe presque toutes les autres lois : la loi du marché de l’offre et de la demande. Ces entreprises sont instruites de tout ce qui les sert ou les dessert. Elles sont sises à tous les points stratégiques du développement industriel, de l’organisation de la semence des profits, actuels et à venir, ( pétrole/les gaz, les substances, les armes, la pharmacie/ marchés médicaux, l’esclavage des êtres humains, les armes, les contrefaçons, et plus proche de tous : l’électricité, l’eau, les nouvelles technologies et les énergies renouvelables ). L’État assimile donc l’association de malfaiteurs au même registre que les échanges culturels et le commerce. Le monde effroyable dessiné jour après jour se précise de manière croissante avec, par intervalle de temps diminuant, une nouvelle catastrophe humaine ( sociale, écologique, meurtrière )… Nombreux seront les enfants qui apprendront à survivre, plus encore parmi ceux des plus déshérités, tels les animaux évoluant dans les couches inférieures de la chaîne alimentaire perturbée elle aussi. Quelle démocratie pour demain ? La démocratie n’est-elle pas l’apanage des pays riches qui ne manquent pas de nourriture et d’eau ? Où les carences insupportables en matière d’égalité sociale, de parité, font un débat orchestré par des mâles, car ce sont des lacunes d’humanité aux fonds desquelles les entreprises aux deux visages pondent leur œuf grotesque de destruction, voué à disparaître avec la pérennité. Comment diable un pays peut-il rester démocratique si les populations manquent de ce qui est essentiel ( même pas ce qui leur est devenu essentiel car le sens de la phrase est galvaudé ). Je ne crois pas à la possibilité d’une démocratie qui laisse aux gens le choix si le pain leur manque. Par les conséquences environnementales du réchauffement climatique global, l’émergence de la pensée de la Force pourra poindre n’importe où et l’outil Internet, par exemple, être un bras précieux au service de cette force. Le choix de l’énergie nucléaire pour la consommation n’est-il pas plus pragmatique dans une nation peu ou pas démocratisée ? La pérennité de l’exploitation de cette énergie nucléaire devient une interrogation sitôt que le traitement de ses déchets est évoqué; sujet de polémique dans les sociétés démocratiques qui se chauffent à l’atome car c’est par ce sujet que la pérennité d’une technologie liée au combustible nucléaire vacille, inquiète et lance le débat. D’autre part, ce combustible n’est pas inépuisable, même s’il fait partie d'une famille de combustibles dans laquelle se trouverait un remplaçant, lui non plus pas inépuisable… Il reste donc une matière d’Utopie dès qu’on veut créer un bel adjectif avec le mot nucléaire et le mot propre. Nos sociétés démocratiques et ubuesques font naître des phrases qu’on dirait subaquatiques : « Les inquiétudes sur le réchauffement climatique amènent à penser que le nucléaire est une solution d’avenir » … Il est vrai qu’avec la fonte des glaciers et la sécheresse, le système de refroidissement des réacteurs va fonctionner à pleins tubes… Non. Plus sérieusement, pour revenir un peu plus haut, je pense vraiment qu’une société, refusant les projets longs d’études et d’analyse indispensables en vue de l’utilisation étendue de la matière la plus dangereuse et la plus meurtrière à ce jour ( à ce jour seulement en comptant les armes ), est plus apte, compétente, en accord avec la disposition de ce combustible si elle est moins une démocratie qu’une autorité; car une nation rigoureuse, avec un régime ferme - ou autocratique - est en mesure de demander à une partie de la population de devenir liquidateurs, de devenir ceux que l’on sacrifie non par choix mais par nécessité. Ainsi l’avenir de la politique ne connaîtra pas la pérennité des démocraties, mais l’avènement de la dictature. Ou alors, comme les anarchistes en rêvaient jusqu’à perdre haleine… De détruire cette société pourrie avant qu’elle ne nous détruise tous, définitivement.
Jésus a cessé de crier
Les prêtres violent les enfants parce qu’ils préfèrent la Nature à Dieu, le mal au bien, l’orgasme à l’abstinence, les fleurs aux grandes vallées, la raison à l’ignorance, la destruction à la servitude, le génocide à la paix. Les prêtres ont les couilles bien pendues et leurs actes ne regardent pas la justice des hommes. L’église le sait et les enfants aussi.
Homicide
Le meurtre est un art espiègle et peu rafraîchi, il
est souvent commis en masse par période de con-
-flit armé ( civil et militaire ); il frappe aisément et,
par une fonction immature de la jeune conscience,
il est glorifié en fantasme ou haï publiquement.
Le meurtre est le contraire de l’Art de vivre.
L’assassinat en revanche, est moins hypocrite. Il
se commet plus souvent collectivement et moins par
orgueil ( comme souvent pour le meurtre ), que par
intérêt vital ou financier, voire nécessité pathologique.
Pour toutes ces raisons, l’assassinat est un art de vivre
en période de conflit; comme la guerre par exemple.
No man's land
Il y a des no man’s land dans un pays soigneux, une nation en guerre.
Il y a des no man’s land dans la société de consommation.
Il y a des no man’s land dans la vie affective et la sexualité.
Il y a des no man’s land à Guantànamo et Metz-Queuleu.
Il y a des no man’s land dans la connaissance.
Il y a des no man’s land dans la pensée.
Le sperme de la mort
« Il n’y a pas de sexe, pas d’accomplissement, ni plaisir, ni petite mort. Il y a un vœu : en finir. » Songea le bon à rien.
L’espoir d’un Système, de la Volonté de taire ce qui est, avait emmené le bon à rien. Ensemble ils vainquirent l’ignorance en la Solitude.
Peau de Zob
On peut les voir ensemble, leurs étendards dressés, avec leur hallebarde, leur bout de fil d’acier, leur pique en l’air, leur lance, leur cuillère et leurs fourchettes en argent.
Dingue-diling.
On peut voir en bien zyeutant : le Couronné tout hérissé avec sa queue clinquante, de flingues et de sarbacanes, élancées et droites comme sa Vérité ou les ordres dictés.
Dingue-ding Digue-dilingue.
On peut les voir têtes hautes et couilles pendues.
Digue-lingue Digue-ducu.
On voit pas bien ce qu’ils pourraient faire d’autre que se reproduire et bricoler, planter des fraises et se nettoyer les commerces.
Dingue-diling Dong-Dong.
On dit que certains sont éclos pour changer la donne, disséminer une idée fraîche de la beauté solaire sur la terre verte et d’eau.
Dingue-dilong.
Un jour, ils se redressèrent encore plus fort pour la dernière fois, avant de se rendre tous.
Pauvreté
Institutions. Professions. Éducation.
Vous allez payer !
La vengeance de la poésie est un plat de crustacés génétiquement modifiés à base de cyanure et de rohypnols ( mais il n’y parait rien ).
Et ce plat, la poésie va vous le faire bouffer que vous le sachiez ou pas !
Nous voilà arrivés à l’heure du constat.
Qu’est-il arrivé à part nous ?
Rien.
Rien du tout.
Mais simplement désormais, nous saurons que la poésie ne se laisse pas faire.
C’est un petit pas pour l’homme.
Mais un grand bond pour les EXTRA-TERRESTRES.
Eux c’est sûr, on ne les verra jamais !
Un spermatozoïde seulement pénètre l’ovule.
GOUVERNEMENT PRETENTIEUX
INTELLIGENTS PRETENTIEUX
MARCHE A SUIVRE PRETENTIEUSE
pauvreté
Les droits de la gomme blanche, bleue, rouge
La France est une terre de puberté. Obéissante. Une brave bête. Elle est une Démocratie, mais avec des lois antidémocratiques. En France, la moitié environ des citoyens fume, mais aucun établissement fumeur n’est autorisé. Les religions sont diverses en France, mais la France n’aime pas cela et leur montre la porte. En France les femmes se font traiter de putes. Les prostituées n’ont pas le droit d’avoir un véhicule. Personne n’a le choix de s’habiller comme il ou elle le désire. Un jeune est considéré comme un débile ou un irresponsable jusqu’au jour de son suicide. En France la vieillesse doit être invisible. Les personnes de type « bronzéen » n’ont pas les mêmes droits au travail et en week-end, surtout les samedis soir. Avoir un projet pour l’avenir est une utopie en France. L’hygiène et la gastronomie française peuvent parfois faire bon ménage. Les handicapés, en France, ont des droits au prorata du pourcentage de leur validité. La loi du plus fort la plus cruelle existe en prison, mais elle est dans toutes les couches de la Société Française. Dans les Écoles de France, on apprend comment ne pas penser trop et à quelle heure. L’administration Française est un frein au développement de la France. En France il n’y a pas d’espoir. C’est juste un pays à traverser.
SANS COMMENTAIRE
Oui ! Il doit être concrètement possible de se rapprocher aussi près de ce que l’on nomme par pudeur et humilité la sagesse; tout en se gavant, en se rassasiant; en se bourrant jusqu’au fond des limbes… de merde ! Puisque notre pensée du jour est une eau boueuse et que nous jugeons le monde, le cosmos et les autres sans connaissance aucune; si ce n’est à travers la culture audiovisuelle virtuelle et certains pans de la mémoire autorisée; puisque la mémoire globale est néfaste pour la vie en collectivité, sinon il n’y aurait eu qu’une seule guerre depuis l’aube de l’humanité… Nous sommes faits de boue jusqu’à nos mots; nous écoutons toujours celui qui parle le plus fort. Nos clichés sont toujours à la mode et nos préjugés standard tracent les versets de l’être moderne. Nos bibles naissent de la boue et nos critères sont indéfendables. La boue a façonné jusqu’à l’innocence même. La peur de vivre avec la conscience nous rend faibles et déjà morts. Nous avons traîné la vie dans la boue. Du soleil nous venons; de la boue nous sommes : c’est peut-être pour ça que nous cultivons l’espoir... Un jour; le soleil nous retrouvera et la pensée se fera neuve, elle nous hissera. Ce jour là, nous ne mépriserons plus les dimensions de la conscience.