ENEDIS la nouvelle démonologie

    Où est la communication ?

    Elle n'existe nulle part à l'intérieur des boîtes et des rayures, dans le ciel et dans la société, au théâtre corrompu par les machines molles de l'industrie de la Mort - reliée au réseau inférieur -, invisibles sauf dans l'âme du spectateur qui s'agite en ressortant, avec la bave aux dents, parce qu'il sait qu'il est encore en vie jusqu'à la prochaine bombe atomique sur sa tête ou à côté, peu importe. Les spectateurs s'agitent avant et après les représentations inégales du mensonge, rêve, fiction... comme on veut, c'est l'objet de la crainte de rester là, seul(e)s et abandonné(e)s dans la solitude ( ce grand spectacle vivant ). Alors on triche jusqu'au moment de s'endormir en se disant Artiste, et tout va bien en attendant; l'art c'est du cinéma, le cinéma c'est la vie; mais hélas (!) il y a ceux qui vendent le mensonge de la Mort pour faire tenir tout ça dans chaque vie ou boîte; on ment, on tue, on triche, on assassine... pourvu que ça tienne jusqu'à la fin de soi. La fin en soi. Et tant pis pour les retardataires, les autres, les enfants né(e)s ou à naître, il n'en restera pas grand' chose mais c'est ainsi; c'est le prix à payer pour s'offrir du bon temps et fermer les yeux. Le cauchemar, c'est l'argent qu'on nous inflige, sale et ensanglanté par les morceaux de chair et d'os. Et puis, on ne vous demandera plus ce que vous en pensez. La pensée n'est pas faite pour régner dans une société fausse.